Des nuits, enfin, de repos…
Théophile a 14 mois maintenant et vient (enfin!!) de faire des nuits complètes! Je sentais depuis plusieurs mois que les réveils nocturnes étaient moins liés au désir de lactation, mais plutôt à des moments de tendresses entre deux cycles de sommeil.
Tout le mois d’août a été très rude pour moi: Théophile se réveillait de plus en plus souvent, ne voulant plus quitter le sein et m’empêchait de dormir. Si autrefois je m’endormais avec lui, ce n’etait plus le cas depuis un bon moment. Et lui aussi d’ailleurs s’endormait mieux dans son lit plutôt qu’auprès de mois. S’il avait le sein à coté de sa bouche, il pouvait passer des heures à somnoler en tétouillant… Enfin bref, j’ai été bien fatiguée et de retour de vacances, j’ai attrapé une bonne angine blanche certainement due à ma fatigue… Ce fut donc le moment de dire stop. Stop aux réveils nocturnes qui pouvaient survenir 5 ou 6 fois pendant une nuit…
J’ai installé le lit parapluie dans le bureau pour lui permettre de pleurer sans réveiller son frère… Enfin pleurer oui, mais avec mon mari nous comptions aller voir le petit régulièrement pour lui expliquer que le temps de “faire ses nuits” était venu et que j’étais trop fatiguée pour me lever autant. Au bout de la fatigue, et sans nuits entières depuis plus d’un ans, je me dirigeais vers cette “solution” qui n’est peut-être pas une…
Bref, voilà. J’ai été vraiment très fatiguée, comme je ne l’ai jamais été depuis des éternités. J’ai donc expliqué à Théophile au coucher ce qui allait se passer la nuit quand il se réveille. Des la première nuit Théophile s’est moins réveillé et chaque fois je l’ai pris dans mes bras pour l’assurer de mon amour et de ma présence. Je l’ai donc emmené dans le bureau, avec son petit doudou et je lui ai encore expliqué que j’étais trop fatiguée pour me lever autant de fois. Je l’ai posé dans le lit et je suis sortie. Comme je m’y attendais, il commencait à pleurer, mais doucement. Puis, le temps que je me recouche je n’entendais plus rien…. Queqlues minutes encore je l’entendais légèrement parler et ensuite il s’endormait sans pleurs (oufff!!). Ensuite il se réveillait encore une ou deux fois et cela se passait de la même façon. Je me suis levée pour le prendre dans mes bras et je l’ai recouché. A chaque fois cela était comme la première fois: les pleurs étaient très courts et souvent même il ne pleurait même pas.
La deuxième nuit, il ne s’est réveillé qu’une seule fois, les nuits suivantes de temps en temps encore une fois et un à moment donné il a dormi toutes les nuits de 20h le soir jusqu’à 6h le matin! Quelle joie de pouvoir enfin dormir 5, 6, 7 ou 8 heures d’affilées! A 6h, je l’allaite et je le recouche dans son lit où il est réveillé ensuite par son grand frère entre 7h et 7h30.
Voilà une étappe de franchie! Je ne vous raconte pas comme cela fait du bien de pouvoir dormir d’une traite!
J’ai été vraiment impressionnée par la compréhension de Théophile. Il a du sentir que j’étais au bout du rouleau, sinon il aurait pleuré je pense. Le fait que je le prenne dans mes bras pour lui chuchoter des phrases douces à son oreille le calmait. Je sentais comme il se détendait, il mettait sa tête contre mon épaule, et il fermait les yeux. Et quand je l’ai reposé, avec son doudou , il était paisible et prêt pour continuer sa nuit.
Du coup je me suis dit, j’aurais dû essayer cela plus tôt… Mais je ne réfléchissait pas trop à cela, je l’ai pris avec moi pour le mettre au sein… par fatigue… mais la fatigue ne s’est pas arrangée avec cela, surtout les dernières semaines!
Je n’aurais probablement pas fait la même chose avec un petit bébé, mais à un an passé, je crois que l’enfant comprend beaucoup plus de choses (même si un petit bébé peut aussi comprendre bien-sûr). Et la compréhension fait que, comme les repas nocturnes ne sont plus un besoin nutritionnel pour l’enfant, il peut doucement apprendre à s’en passer pour aider sa maman à retrouver la forme.